C'est OK de ne pas aimer Noël : comprendre son ressenti et alléger la pression des fêtes
- Sofia CHARRON

- il y a 4 jours
- 3 min de lecture

Chaque année, on nous sert le même scénario : lumière parfaite, famille soudée, repas joyeux, ambiance chaleureuse. Et si ce n’est pas ce que tu ressens… tu peux vite te demander si quelque chose cloche chez toi. Pour être honnête : non.
Ce que beaucoup vivent en décembre ressemble davantage à un mélange de fatigue, de pression et de surstimulation émotionnelle. Et comme j’aime bien faire le saumon (nager à contre-courant quand c’est nécessaire) j’avais envie d’offrir un espace plus vrai, plus humain, loin de l’obligation de “se réjouir”.
Dans cet article, tu vas trouver des repères pour normaliser ton ressenti, comprendre ce qui se joue, et préparer la période avec un peu plus de douceur.
Et si tu veux continuer dans cette démarche, tu peux aussi découvrir comment certaines croyances pèsent sur ton rapport à l’alimentation dans Les féculents font-ils grossir ? le vrai du faux.
Pourquoi c’est ok de ne pas aimer Noël !?

La période des fêtes peut réveiller des zones sensibles :
La charge mentale explose : cadeaux, organisation, rythme professionnel accéléré, attentes familiales.
Les repas de famille peuvent faire remonter des tensions anciennes.
Les remarques sur le corps ou l’alimentation sont plus fréquentes : “Tu te ressert encore ?”, “Tu fais attention ?”, “Tu as maigri / grossi ?” ...
La sensation de devoir jouer un rôle peut devenir lourde.
Et puis… parfois on est simplement fatigué.e
Rien de tout ça ne dit quoi que ce soit de négatif sur toi. Ce n’est pas un manque de joie, un “problème à régler” ou une anomalie. C’est juste une réaction humaine à un contexte intense.
Et si tu veux comprendre comment les injonctions extérieures façonnent nos comportements, je t’en parle de manière très concrète dans Faut-il supprimer le pain pour maigrir ? Ce que personne ne dit.
Ce que ton ressenti dit vraiment (et ce qu’il ne dit pas) :
Ne pas aimer Noël ne dit pas :
que tu n’aimes pas ta famille,
que tu es “trop sensible”,
que tu es négatif·ve,
ou que tu devrais “faire un effort”.
Ça dit simplement que cette période ne correspond pas à ce dont tu as besoin aujourd’hui, émotionnellement ou physiquement.

Ça peut refléter :
un besoin de repos,
un besoin d’espace,
un besoin de limites,
un besoin de te protéger d’un environnement bruyant ou intrusif.
Dans Pourquoi la fatigue nous pousse à manger plus (ou différemment), j’explique déjà comment notre état interne influence fortement notre comportement, pas seulement alimentaire. Ton ressenti pendant les fêtes suit exactement cette logique.
Comment se protéger pendant la période des fêtes ?

Prendre soin de toi ne demande pas d’être parfait·e, discipliné·e ou irréprochable. Ça commence par ne pas te juger :)
• Simplifier
Tu n’es pas obligé·e de tout organiser, tout anticiper, tout réussir. Le “suffisamment bien” est déjà précieux. Pour alléger ta charge mentale de manière douce, tu peux relire Préparer ses repas à l’avance sans sacrifier son dimanche.
• Poser des limites douces
Dire non, écourter un repas, sortir quelques minutes prendre l’air… Ce sont des gestes de protection, pas des signes de faiblesse.
• Alléger la pression alimentaire
Tu peux revenir à une approche plus simple et plus souple. Un article qui aide beaucoup dans ce sens : Est-il vraiment important de manger le matin ?.
• Faire de la place à tes émotions
Tu n’as pas besoin d’être “dans l’ambiance”. Tu as seulement besoin d’être fidèle à ton état intérieur, et c’est déjà suffisant.

Pour aller plus loin très bientôt
Deux nouveaux contenus arrivent pour t’accompagner encore plus concrètement :
🎁 Des phrases boucliers pour garder le cap à table :
Utile si les remarques sur ton corps ou ta façon de manger sont régulières.
🎁 Un kit de survie émotionnel pour les repas familiaux
Pour naviguer plus sereinement dans des situations parfois chargées.
En attendant, un témoignage qui fait souvent du bien : Quand le cerveau transforme un repas en menace – le témoignage d’une réconciliation entre corps et esprit.
Tu as le droit de vivre décembre autrement. Tu as le droit de ressentir ce que tu ressens. Tu as le droit d’être en décalage. Ce n’est pas un manque de joie. C’est une vérité intérieure et elle mérite d’être respectée.
⭐ À propos de moi
Je suis Sofia Charron, diététicienne spécialisée en diététique comportementale. J’accompagne les adultes qui souhaitent apaiser leur relation à l’alimentation, alléger la pression mentale autour des repas et retrouver une façon de manger plus libre, plus calme, plus intuitive.
👉 Découvrir mon approche : Mon approche
👉 Prendre rendez-vous (cabinet ou visio) : Prendre rendez-vous
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