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Faut-il supprimer le pain pour maigrir ? Ce que personne ne dit vraiment

Supprimer le pain pour maigrir : une idée reçue bien ancrée


Jeune femme marchant en ville, tenant une baguette de pain dans un tote bag, regardant l’objectif avec douceur. L’image illustre le thème de l’article “Faut-il supprimer le pain pour maigrir ?” et symbolise la simplicité du pain, aliment du quotidien souvent diabolisé sans raison.
©Photo wix

Le pain, c’est du blé, de l’eau, du sel et de la levure. Rien de démoniaque là-dedans. Ce qui pose souvent souci, ce n’est pas le pain… mais ce qu’on en fait :


  • Les quantités mangées sans faim,

  • Le fait de le manger par compensation émotionnelle (le fameux pain-beurre-fromage devant la télé),

  • Ou encore le contexte dans lequel on le consomme, souvent sans réelle conscience alimentaire,

  • Et surtout, le fait que ces comportements deviennent répétitifs, voire habituels.


Mais même là, rien n’est jamais aussi simple.

Ce qui fait grossir, ce n’est pas un aliment, ni un excès isolé : c’est la répétition de certains comportements dans un corps qui, selon sa génétique, son métabolisme et son histoire, réagit différemment.


Chez certaines personnes, ces excès répétés auront peu d’impact ; chez d’autres, le corps aura tendance à stocker davantage. Le poids n’est donc jamais qu’une question de pain ou de calories, mais bien une combinaison de facteurs biologiques, émotionnels, comportementaux et contextuels.

Réduire le problème à un aliment, c’est passer à côté de toute cette complexité — et surtout, de ce qui pourrait réellement aider à retrouver l’équilibre.


Supprimer le pain ne règle donc aucune cause de fond. Au contraire, cela crée souvent de la frustration, du contrôle et un effet rebond.


Si le sujet du poids t’intéresse et que tu veux comprendre pourquoi il ne dépend pas que de ce que tu manges, je t’en parle plus en détail dans 🔗 Pourquoi grossit-on (vraiment) : sortir des idées reçues sur le poids et l’obésité.



Ce que le corps comprend quand on “supprime” un aliment


Mains d’une personne sortant un pain artisanal d’un sac en papier, dans une ambiance de cuisine simple et naturelle. L’image illustre la notion de privation et de plaisir autour du pain, en lien avec la restriction alimentaire et la relation apaisée à la nourriture.

Quand on retire le pain (ou tout autre aliment “plaisir”), le corps comprend qu’il est privé.


Résultat :

  • L’envie augmente,

  • Le mental se crispe,

  • Et la perte de poids (si elle a lieu) ne tient pas dans le temps.


Beaucoup de personnes qui “ne mangent plus de pain” finissent par en remanger, avec culpabilité ou excès. Ce n’est pas un manque de volonté, c’est une réaction naturelle du corps et du cerveau à la restriction.


Ce mécanisme de compensation est le même que celui qu’on retrouve dans les 🔗 fringales du soir ou les moments où l’on mange sans faim. Le corps ne cherche pas à saboter, il cherche juste à rétablir un équilibre.



Le vrai travail n’est pas dans le “quoi”, mais dans le “comment”


Ce n’est pas la baguette qui décide de ton poids. C’est ton rapport à la nourriture : la façon dont tu manges, ressens, compenses, t’écoutes (ou non).


👉 Manger du pain avec plaisir et conscience, en écoutant ta faim, ton envie et ta satiété, n’empêche pas de maigrir. C’est même souvent ce qui stabilise durablement le poids : quand on arrête la guerre avec les aliments.


C’est ce qu’on appelle la 🔗 régulation du comportement alimentaire : un processus naturel qu’on peut réapprendre quand on arrête de tout contrôler.



Ce que personne ne dit : le pain, c’est aussi du lien


Un père souriant tenant sa fille dans ses bras dans une boulangerie, entouré de pains frais. L’image illustre la convivialité, le partage et la chaleur humaine associés au pain, symbole du lien social et des repas simples du quotidien.

Derrière le pain, il y a le partage, la convivialité, la simplicité des repas de tous les jours. C’est un aliment profondément ancré dans notre culture française et dans nos liens humains.


J’en parle souvent dans mes séances et aussi dans 🔗Pourquoi je ne prescris jamais de régime pour perdre du poids, parce qu’on oublie trop souvent que manger, c’est d’abord un acte humain et social, pas une équation mathématique.


D’ailleurs, le mot copain vient de co-pain — littéralement, “celui avec qui on partage le pain”.Rien que ça dit tout.


Manger du pain, ou partager un repas tout simplement, c’est bien plus qu’un acte alimentaire : c’est un moment de lien, de chaleur, d’humanité. Ce n’est pas tant le pain qui compte, mais ce qu’il représente : le fait d’être ensemble, de savourer, de se relier.


L’exclure n’est pas un problème en soi, mais la peur ou la culpabilité qui s’y associent, elles, peuvent l’être. Se reconnecter à cette dimension symbolique et humaine, c’est redonner du sens et du plaisir à son alimentation — sans obligation, sans interdits, juste avec présence et curiosité..


En résumé

Non, tu n’as pas besoin de supprimer le pain pour maigrir. Tu as besoin de :


  • Comprendre ce qui t’amène à manger au-delà de ta faim,

  • Apprendre à écouter ton corps plutôt que les règles,

  • Retrouver la confiance dans tes sensations et tes choix alimentaires.


Ce travail, c’est tout l’enjeu de la 🔗 [diététique comportementale] : sortir des injonctions pour retrouver un rapport apaisé à la nourriture et à ton corps.


Et si tu veux lire un témoignage inspirant d’une personne qui a réussi à apaiser sa relation avec la nourriture, découvre 🔗 Une relation apaisée avec l’alimentation – Témoignage d’une patiente.


🤍 Tu veux en finir avec la culpabilité alimentaire ?

Je t’accompagne à retrouver de la liberté dans ton alimentation, sans contrôle ni frustration. En consultation (au cabinet ou en visio), on explore ensemble ton rapport au corps et à la nourriture, pour construire une relation durable et sereine avec ce que tu manges.



💬 À propos de moi


Je suis diététicienne-nutritionniste spécialisée en diététique comportementale, et j’accompagne les adultes qui veulent retrouver une relation apaisée avec la nourriture et leur corps. Mon travail ne consiste pas à dire quoi manger, mais à aider à comprendre pourquoi et comment on mange, pour sortir des cycles de contrôle, de culpabilité et de frustration.


J’utilise une approche basée sur les thérapies cognitives et comportementales (TCC) et la thérapie ACT, pour aider à accueillir les émotions, les pensées et les sensations corporelles sans lutter contre elles.Mon objectif : permettre à chacun de retrouver confiance dans ses sensations, de se libérer du rapport conflictuel à l’alimentation, et de revenir à une manière de manger sereine, souple et durable.


Je reçois en cabinet à Bordeaux et en visio, pour accompagner les personnes qui veulent en finir avec la guerre alimentaire et construire une relation plus simple, plus vivante, plus humaine à ce qu’elles mangent.


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SOFIA CHARRON DIETETICIENNE NUTRITIONNIS
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Hello.

Je suis Sofia CHARRON, Diététicienne Psycho-Nutritionniste à Bordeaux et en Visio.

Je suis spécialisée en diététique comportementale et je travailles avec mes patients pour les aider à retrouver une sérénité alimentaire et/ou corporelle. Surtout quand la culpabilité, les injonctions ou tout simplement le trop d'informations deviennent toxiques et brisent le rapport à soi. J'espère que ce blog vous sera utile. Au plaisir de vous rencontrer !

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