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Les féculents font-ils grossir ? Le vrai du faux

L’idée que "les féculents font grossir” traverse les décennies sans perdre en force. Elle s’est installée dans les esprits, répétée de génération en génération, jusqu’à devenir une évidence pour beaucoup. Pourtant, cette croyance est loin de reposer sur des bases solides...


Illustration symbolique du mythe “les féculents font grossir”, représentant la charge mentale et les croyances liées au corps et à la diététique comportementale.
©photo wix

D’où vient ce mythe que les féculents font grossir ?


Ce mythe a pris racine dans les années 80-90, à une époque où l’on a commencé à diaboliser les glucides au profit des régimes “sans sucre”. Les féculents — pain, pâtes, riz, pommes de terre — ont alors été mis dans le même sac que les produits sucrés industriels. Résultat : une confusion durable entre glucides complexes (ceux des féculents) et glucides simples (ceux des sucres ajoutés).


Le marketing des régimes s’en est emparé : “stop aux pâtes le soir”, “le pain fait gonfler”, “remplacez vos féculents par des légumes”… autant de messages simplistes, repris ensuite par les magazines santé et certains discours pseudo-nutritionnels.


Cette idée s’est donc diffusée à partir de ces années, avec la montée des régimes “low-fat” puis “low-carb”. Plusieurs travaux (Healthline, Men’s Health, CREDOC, ANSES) montrent comment les féculents ont été injustement associés à la prise de poids pendant cette période.



Ce que les féculents apportent vraiment


Les féculents font-ils grossir ? Illustration d’un repas simple avec des pâtes, symbole d’une alimentation équilibrée et apaisée.
©photo wix

Les féculents sont avant tout une source d’énergie stable pour le corps et le cerveau. Ils participent à la satiété, soutiennent la concentration et aident à réguler les émotions (eh oui, le manque de glucides peut accentuer irritabilité et fringales). Privés de féculents, beaucoup de personnes se sentent fatiguées, obsédées par la nourriture, ou finissent par craquer — ce qui entretient la culpabilité.


Le problème ne vient pas des féculents eux-mêmes, mais de la peur qu’on en a. Cette peur pousse à les restreindre, puis à les surconsommer quand le corps réclame ce qu’on lui refuse.


C’est ce cycle de restriction et de compensation qui dérègle la relation alimentaire, pas le riz ou les pâtes en eux-mêmes.



Féculents et prise de poids : remettre la balance à l’endroit


llustration du mythe “les féculents font grossir”, représentant la culpabilité et les croyances alimentaires dans une approche de diététique comportementale.
Crédit photo wix

Manger des féculents ne fait pas grossir. Ce qui influence le poids, c’est un ensemble de facteurs : rythme de vie, stress, sommeil, émotions, activité physique, héritage corporel, pathologie, déréglement hormonal, dérglement endocrinien et surtout, la manière dont on vit son alimentation.


Les féculents pris dans un contexte de plaisir, d’écoute et de régularité sont parfaitement intégrés par le corps. Ce n’est pas la pâte au pesto du soir qui pose problème, mais la peur de la manger.


En diététique comportementale, on s’intéresse à ce qui se joue derrière la peur de grossir : la perte de contrôle, la honte, les croyances familiales… Ce travail de fond permet de retrouver une relation apaisée à ces aliments injustement accusés.



Alors, faut-il manger des féculents à chaque repas ?


Il n’y a pas de règle universelle, seulement des besoins individuels. Certaines personnes auront envie d’en manger à chaque repas, d’autres non.L’essentiel, c’est de ne pas décider “contre soi”. Si votre corps a faim et que vous vous refusez les féculents par peur, vous entrez dans une lutte intérieure qui finit par vous épuiser.


👉 Faire confiance à votre ressenti, c’est déjà rééquilibrer naturellement vos repas.



Pour aller plus loin




À propos


Je suis diététicienne-nutritionniste spécialisée en diététique comportementale.J’aide les personnes à retrouver une relation sereine à l’alimentation et à leur corps, loin des injonctions de la culture des régimes.Découvrez mon approche sur la page Mon approche et, si vous souhaitez entamer un accompagnement, vous pouvez directement prendre rendez-vous ici.

SOFIA CHARRON DIETETICIENNE NUTRITIONNIS
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Hello.

Je suis Sofia CHARRON, Diététicienne Psycho-Nutritionniste à Bordeaux et en Visio.

Je suis spécialisée en diététique comportementale et je travailles avec mes patients pour les aider à retrouver une sérénité alimentaire et/ou corporelle. Surtout quand la culpabilité, les injonctions ou tout simplement le trop d'informations deviennent toxiques et brisent le rapport à soi. J'espère que ce blog vous sera utile. Au plaisir de vous rencontrer !

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