Comment faire la paix avec un corps qu'on cherche à rejeter par tous les moyens ?
La question est vaste et fait appelle au travail de l'acceptation corporelle. Il s'agira d'accepter son corps présent pour vivre selon ses valeurs du moment. Nous travaillerons à faire la différence entre l'acceptation et la résignation. Deux termes utilisés conjointement, mais qui ne veulent pas dire la même chose.
En outre, l'axe de travail psycho-nutritionnel ouvrira des pistes de réflexions comme : la peur de grossir, la peur du changement corporel, le désir de contrôle sur un objet ne pouvant être contrôlé. Le travail de défusion sur les pensées automatiques générées par la souffrance de l'état actuel permettra de remettre en question la somme de pensées qui parviennent à l'esprit. Par extension, le prisme de vue globale.
Pour ne citer qu'un exemple : on pensera aux ruminations qui font bloquer les pensées sur le passé : "j'étais mieux avant" et celles, sous couvert de "prévention" qui ne permettent pas d'apprécier l'état actuel sain.
L'esprit est tout ailleurs qu'au seul moment qui existe vraiment. Le présent.
Ce motif de prise en soin est d'ailleurs bien souvent la conséquence d'un long travail à la rencontre de soi, qu'une réelle demande d'acceptation. Pourtant, bien souvent, elle améliore les conditions de vie en générant d'autres conséquences positives sur soi et son environnement.
Le travail thérapeutique de l'acceptation concerne : le corps, l’acceptation de soi et de son poids d’équilibre, le ré-investissement du corps et les compétences sociales nécessaires pour avoir une bonne qualité de vie malgré un corps qualifié de « hors normes ».
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